Archive pour la catégorie 'Almanach'

Poisson d’avril

« Voulons et ordonnons qu’en tous actes, registres, instruments, contracts, ordonnances, édicts, tant patentes que missives, et toute escripture privé, l’année commence doresénavant et soit comptée du premier jour de ce moys de janvier.
Donné à Roussillon, le neufiesme lour d’aoust, l’an de grace mil cinq cens soixante quatre. Et de notre régne de quatriesme. Ainsi signé le Roy en son Conseil. »

C’est par cet Edit de Roussillon, signé le 9 août 1564, dans cette commune de l’Isère, sous le règne de Charles IX roi de France, que le 1er janvier a été ordonné premier jour de l’année.
Jusqu’alors, le calendrier était flou et les états et provinces commençaient l’année civile à une date variable autour du 1er avril qui marquait le début du printemps.
La légende veut que certains sujets protestèrent contre le chamboulement du calendrier (les nouvelles circulaient moins vite et il n‘y avait pas internet) et s’entêtèrent à célébrer le 1er avril 1565. Pour se moquer d’eux, des facétieux leur offrirent à cette occasion, de faux cadeaux et leur jouèrent quelques tours pendables. Avec le temps, les petits cadeaux se transformèrent en farces et canulars.
Voilà une hypothèse à l’origine du poisson d’avril que les enfants continuent à accrocher, malicieusement, dans le dos des adultes

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Publié dans:Almanach |on 1 avril, 2008 |2 Commentaires »

C’est le Printemps !

 

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Clin d’oeil, toujours d’actualité, du regretté dessinateur Reiser, tiré de son album « On vit une époque formidable ».

Publié dans:Almanach |on 20 mars, 2008 |Pas de commentaires »

L’Epiphanie (la Galette des Rois)

J’aime la galette
Savez-vous comment ?
Quand elle est bien faite
Avec du beurre dedans…

Savez-vous pourquoi les enfants peuvent chanter cette comptine à l’occasion de l’Epiphanie ou Fête des Rois ?
Cette fête célébrée le 6 janvier de chaque année chrétienne correspond à la date de baptême du Christ et à la présentation de l’enfant Jésus aux rois mages.
Ceux-ci venus d’Orient jusqu’à Bethléem, guidés par l’étoile du Berger plus brillante que les autres, rendirent hommage au Roi des Juifs en apportant des cadeaux symboliques.
Melchior offrit de l’or, présent des rois, Gaspard déposa l’encens, célébrant les dieux, et Balthazar, la myrrhe, servant à l’embaumement, symbole de renaissance.
Longtemps, le 6 janvier fut plus important que Noël, et encore de nos jours, l’Epiphanie est prétexte à une grande fête et des défilés dans les rues en Espagne. Les Rois Mages menacent le Père Noël de chômage technique, en apportant les cadeaux aux enfants ibériques.
La tradition, typiquement française, de la galette partagée au dessert, à cette occasion, semble remonter au moins au 11ème siècle. Des chanoines de Besançon auraient eu l’idée, pour choisir leur Supérieur, d’effectuer un tirage au sort en cachant une piécette d’argent dans un pain. Par la suite, la galette remplaça le pain et la pièce d’or apparut chez les riches.
En vérité, la tradition de la fève est païenne et remonte au temps des romains. Pour honorer Saturne, dieu de l’abondance, à Rome, ils organisaient les Saturnales et, pour élire le roi du festin, une véritable fève blanche ou noire était déposée à l’occasion du scrutin. L’heureux élu pouvait alors faire ce qu’il voulait ce jour-là.
Sous l’Ancien Régime, la galette s’appelle le «gâteau des rois» car il fallait en offrir un à son seigneur à la même époque que son impôt.
Autrefois, la fève n’était pas dissimulée dans la galette mais dans un sac. On y mettait autant de haricots que de personnes présentes, tous blancs sauf un noir. Un enfant plongeait la main dans le sac et sortait un à un les haricots en nommant les convives. Aux cris de « vive le roi », on fêtait celui qui héritait du légume noir. Le gâteau n’était mangé qu’à l’issue de ce cérémonial.
La galette avait également ses parts « sacrées ». La première part était réservée au premier visiteur imprévu ; il était de coutume, en effet, que les malheureux frappent de porte en porte, réclamer la « petite part » ou « part du pauvre ». Il y avait aussi la « part des absents » pour, par exemple, le fils à l’armée ou le pêcheur non rentré.
Les premières fèves en porcelaine apparaissent en 1875, après le Second Empire. A l’origine, elles sont fabriquées suivant des modèles très précis, symbolisant la vertu (l’enfant Jésus), le pouvoir (la reine, la couronne, le château), l’amour (le roi ou la dame de cœur), la chance (le trèfle, le fer à cheval).

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On distingue deux types de galette des rois. Dans le sud de la France, il s’agit plutôt d’une brioche appelée “royaume” en Provence, en forme de couronne, réalisée à partir d’une pâte levée, parfumée à la fleur d’oranger ou à l’anis, et parsemée de pépites de sucre et de fruits confits.
Dans la moitié septentrionale, la galette est élaborée à partir d’une pâte feuilletée dans laquelle on incorpore de la crème d’amande ou frangipane du nom de son créateur Frangipan, saucier toscan du XVIème siècle.
Selon les régions, on note quelques variantes, ainsi en Normandie, on fourre parfois avec des pommes.
La symbolique religieuse s’est perdue, peu à peu, au profit d’une coutume familiale où, entre parents ou amis, on découpe la galette et on « tire le roi » qui choisit sa reine autour de la table ou inversement.
Désormais, à l’époque du « business », nombre de boulangeries et pâtisseries proposent des galettes de la mi-décembre à la fin janvier. A la joie des collectionneurs ou « fabophiles », les fèves prennent des formes, des motifs et des matières diverses. En 1998, Melchior, Gaspard et Balthazar apparurent souvent sous les traits de Zidane, Barthez et Laurent Blanc. Nous avons échappé, cette année, aux Rois … de l’Ovalie et aux fèves « chabalisées » qui laissent la vedette aux personnages du film Astérix aux Jeux Olympiques », promotion oblige. Signe des temps, les rois mages sont devenus hommes sandwiches !

Publié dans:Almanach |on 6 janvier, 2008 |2 Commentaires »

Bonne année 2008

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Publié dans:Almanach |on 1 janvier, 2008 |7 Commentaires »
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