Le cinéaste Jean-Jacques Beineix nous a quittés.

J’avais commis, en juin 2013, un billet sur son univers cinématographique à l’occasion d’une épatante exposition au musée des années 30 de Boulogne-Billancourt. En le relisant, je n’ai rien à ajouter ou retrancher et le trouve toujours fidèle à l’estime artistique que j’avais pour ce réalisateur trop souvent mal aimé par la critique :
http://encreviolette.unblog.fr/2013/06/03/voyage-dans-le-cinema-de-jean-jacques-beineix/
J’ai aimé l’esthétisme de ses films qui traversèrent les années 1980. Je revois toujours avec émotion une des scènes culte de son film cultissime 37° le matin. J’avais écrit :
« Le Causse Méjean, un désert jaune brûlé de landes et de pierres comme royaume, un coucher de soleil incandescent : « Putain, j’adore ce coin ! » Moi aussi, j’aime ce coin de Lozère ! Du coffre de la Mercédès jaune, Zorg alias Jean-Hugues Anglade avec une veste jaune sort un gâteau aux bougies déjà allumées : « Á tes vingt ans Betty ! » « Tout ce qui est ici est à toi » … « Tu veux dire que le coucher de soleil accroché dans les arbres, c’est à moi ? … Le silence et le petit courant d’air qui descend de la colline, c’est à moi aussi ? ».
Un romantisme fou, beau à chialer !

37°2

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