Bonne Année 2018 !

DSC_1642 Getaria copie

Bin voilà ! Justement, ce voilà est devenu un véritable tic de langage dans la conversation orale, à mon grand agacement. Ce petit adverbe prolifère au début, au milieu et à la fin de nombreuses phrases, sans raison d’être, sinon marquer la flemme de son auteur de nous en dire plus, l’envie d’en terminer au plus vite, ou révéler implicitement des lacunes dans son argumentation. Voilà c’est dit !
Voilà quoi ? Il y a quelques heures, sous le gui pour les heureux garants de la tradition, et, dramatiquement et scandaleusement, sous les sapins blancs de neige dans la froidure des cols alpestres de l’Échelle et du Montgenèvre pour les malheureux migrants, nous avons franchi l’an nouveau.
Comme à l’accoutumée, chères lectrices et chers lecteurs – ce sera ma seule concession à l’écriture inclusive ! – je vous offre ce bric-à-brac d’humeur en guise de vœux.
Ce blog, créé en décembre 2007, a donc soufflé ses dix bougies, il y a quelques jours. Dans quelques semaines, le cap des 1 5000 000 visites sera atteint. C’est ridiculement peu si je le mets en perspective de certains buzz médiatiques qui pulvérisent ces chiffres en quelques heures. C’est aussi tellement surprenant que mes modestes élucubrations attirent mensuellement en moyenne quinze mille visites. Et c’est gratifiant que l’éclectisme des sujets ne nuise pas à la popularité de certains billets anciens qui continuent à être lus.
Je compte des fans qui déposent régulièrement des commentaires bienveillants. Ces dernières semaines, des lecteurs venaient encore partager leurs souvenirs des bonbecs fabuleux d’antan ou leurs peurs enfantines du marchand de peaux de lapin. Mon billet sur le pâté de poires de Fisée a ravi une maman qui s’est empressée de confectionner pour ses enfants, ce dessert de Toussaint quasi disparu dans notre Pays de Bray natal. Récemment, un de mes lecteurs m’a confié, de la main à la main, sa précieuse collection de magazines Miroir-Sprint du Tour de France 1958. Un site a été désactivé temporairement pour m’avoir « emprunté » la quasi intégralité d’un de mes billets sans en citer la source. Je pourrais, un jour, écrire un billet sur toutes ces petites histoires qui émaillent la vie du blog.
401 billets en dix ans, soit l’équivalent de plus de 3 200 pages au format A4 : au cours de cette année qui vient de s’achever, je vous ai emmenés dans le Finistère nord et au Pays Basque, français et espagnol, mais aussi sur la route du Tour de France 1957 et même celui de 2017, vous avez fait la connaissance de courageux et valeureux Italiens qui ont adopté la France pour y vivre, je vous ai informés de l’actualité du cinéma britannique toujours aussi engagé à l’occasion du festival de Dinard, je vous ai fait partager mon exaspération envers l’écriture inclusive, vous avez visité en ma compagnie le château de Breteuil et l’Hôtel de la Monnaie, j’ai rendu hommage à un sportif Raymond Kopa et des artistes de music-hall Les Frères Jacques, Georges Moustaki et notre Johnny national, je vous ai fait découvrir les mystérieuses photos de vacances de Monsieur Mulot, je vous ai rapporté les facéties de Pampinou un lapin ariégeois qui rêvait de monter sur les planches … et qui a exaucé son vœu, il effectue actuellement une tournée d’hiver entre Lannemezan et Albi.
J’avais envisagé encore de vous entretenir des sublimes tableaux de Vermeer exposés au Louvre, des disparitions de Jeanne Moreau et Jean Rochefort, mais le temps m’a manqué.
Il est évidemment de nombreux sujets cruciaux et dramatiques que je n’ai pas non plus abordés. Si j’ai le droit et même le devoir en tant que citoyen d’avoir une opinion, je ne me sens aucune légitimité pour vous l’imposer ici ou encombrer les réseaux sociaux. Si ces derniers ont montré leur utilité et leur efficacité dans des élans émouvants de solidarité, ils apparaissent aussi trop souvent désastreux et affligeants dans leurs dérives.
Satané hashtag, ce mot dièse à l’homophonie un peu effrayante qui envahit tous nos écrans !
Il sollicite notre avis sur tout (et trop souvent sur rien), on nous le sert à toutes les sauces : #sardines, les préférez-vous à l’huile d’olive ou à la tomate ?, il exhale parfois quelque relent de délation, scorie d’une sombre période pas si lointaine, ainsi le récent #balancetonporc qui exhorte les victimes de harcèlement à jeter en pâture les auteurs à la vindicte publique… aussi pitoyables qu’ils puissent être.
Par crainte d’être accusé de provocation, je ne m’appesantirai pas sur la question, cependant, je me demande jusqu’où nous mèneront cette libération soudaine de la parole et ce raz-de-marée de dénonciations débarquées d’outre-Atlantique. Entraîneront-ils un changement réel et durable des comportements des hommes à l’égard des femmes, ou s’agit-il d’un fugace phénomène collectif d’émotion et de colère comme nous en avons connu dans d’autres circonstances épouvantables ?
Où va se nicher le féminisme, certaines de ses militantes s’en sont prises à un des films cultes du courant de la Nouvelle Vague, Á bout de souffle de Jean-Luc Godard, stigmatisant notamment la longue séquence d’une vingtaine de minutes, dans une chambre d’hôtel, où Jean-Paul Belmondo alias Michel petit truand harcèle Jean Seberg dans le rôle de Patricia la délicieuse vendeuse américaine du New Herald Tribune sur les Champs-Élysées. Il n’a qu’une idée en tête, recoucher avec elle.
Le cinéma participerait à la culture du viol. Ainsi, comme pour l’interdiction envisagée de la cigarette dans les films, faudra-t-il censurer cette séquence et, notamment, ce dialogue savoureux où Jean Seberg, pour résister à son entreprenant soupirant, lui lance :
« Connaissez-vous William Faulkner ? »
« Non. Qui est-ce ? Tu as couché avec lui ? »
« Mais non, mon coco »
« Alors je m’en fous de lui … Enlève ton jersey ! »
Qui sait si ces affaires de harcèlement ne signeront pas la fin du séducteur à la française. La Nouvelle Vague risque d’être étale car il faudra aussi jeter aux oubliettes L’homme qui aimait les femmes de François Truffaut et de corrosives peintures de mœurs provinciales de Claude Chabrol.
J’en suis à me demander si, dès mon adolescence, je ne possédais pas quelques gènes de harceleur un brin sadique lorsque je jubilais de déposer dans la chevelure épaisse des jeunes filles pensionnaires du collège que dirigeait ma maman, les hannetons qui foisonnaient dans les tilleuls de la cour de récréation. Dans l’affectueuse correspondance qu’elles entretinrent plus tard avec ma mère, elles ne firent jamais mention des frasques de son garnement. Ouf ! De toute manière, il n’y a plus de hannetons !
(voir billet http://encreviolette.unblog.fr/2012/11/02/il-ny-a-presque-plus-de-hannetons/) !
Je ne pourrais même pas implorer les dieux car il semble que sur l’Olympe, les divinités n’étaient pas exemptes de reproches.
Zeus, marié successivement à Métis, Thémis et Héra, est connu pour ses innombrables infidélités avec des déesses, des nymphes et même des mortelles. Ainsi, il parvint à entrer sous la forme d’une pluie d’or dans la tour d’airain où était emprisonnée la princesse Danaé, de leur union naquit Persée. Il séduisit Alcmène, épouse d’Amphitryon, en prenant l’apparence de son mari en son absence, ainsi naquit Héraclès. Zeus retira aussi du ventre de sa maîtresse Sémélé, Dionysos le fils qu’il avait conçu. Léto, mère d’Artémis et Apollon, fricota aussi avec Zeus déguisé en cygne. Le dieu insatiable se métamorphosa en taureau blanc pour emmener Europe la princesse phénicienne sur l’île de Crète, de leur accouplement naquirent Minos, Rhadamanthe et Sarpédon. Pas uniquement hétéro, Zeus eut aussi pour amant le prince troyen Ganymède réputé pour être le plus beau des mortels. La liste est trop longue mais comme affirmait Gainsbourg à propos de ses conquêtes, le dieu se tapa d’autres beaux lots !
Son frère Poséidon, dieu des mers et des océans, ne fut guère moins volage. Marié légitimement à Amphitrite, il semble avoir eu pas mal de conquêtes et bon nombre d’enfants avec d’autres divinités et mortelles. Athéna dut changer Coronis en corneille pour qu’elle échappe aux poursuites incessantes de Poséidon. Persée trancha la tête de Méduse alors enceinte de Poséidon, du sang coulant naquirent deux fils dont le cheval ailé Pégase. Poséidon s’unit aussi à Clito et enfanta la dynastie des Atlantes. Il eut avec Chioné un fils Eumelpos qu’il recueillit au fond de l’océan après qu’elle l’eût jeté pour cacher son existence à son père.
Pas un dieu qui rachetât l’autre : ainsi Pan, dieu protecteur des bergers et des troupeaux, qui portait des cornes et des sabots de bouc. Il est le fils d’Hermès et d’une nymphe qui s’enfuit horrifiée de son apparence. Sa sexualité était exubérante et son passe-temps préféré était de poursuivre les nymphes dans les bois et les prés. L’une d’elles Syrinx se changea en roseaux pour lui échapper. Pan rassembla ces roseaux et s’en fabriqua une flûte dont il tirait des mélodies divines.
Je ne résiste pas à vous livrer la mise en examen de Pan pour complicité avec le proxénète Dionysos la saumure telle que l’imaginent Jul et Charles Pépin dans leur hilarante bande dessinée 50 nuances de grecs. Ils revisitent ainsi les plus grands mythes de l’Antiquité grecque en les mettant en scène dans des situations très actuelles.

50-nuances-de-Grecs

Je reste dans la légèreté avec ces quelques mots de Jean d’Ormesson interrogé lors d’une émission La grande librairie … sur le sexe :
« Si ce n’est pas ça qui est au cœur de la vie, je voudrais bien savoir ce que c’est. Vous n’imaginez pas, quand même, que dans mon cas, c’est l’académie, c’est l’Unesco, c’est le Figaro. C’est très bien, tout ça est excellent. Mais enfin, le sexe c’est quand même plus important non ? »
Je ne suis pas certain que pour la cohérence de mon propos (quoique !), ce soit l’endroit où glisser cette anecdote, mais je sais que certains lecteurs aiment mes petites échappées gustatives.
J’ai donc eu une (ver)veine de coucou, il y a quelques jours : venu chercher ma compagne à la gare Montparnasse, nous convînmes, plutôt qu’affronter les embouteillages de fin de journée, de dîner à proximité au Dax, un restaurant du Sud-Ouest, avec pour seule information à l’extérieur, « Ici tout est fait maison et avec amour ! » Que ceux, éternels insatisfaits, qui regrettent l’absence de menus affichés -j’en ai repéré parmi les avis sur le net- ouvrent un hashtag !!!
Bref, tandis que je chauffais entre mes mains l’excellent verre de calvados offert gracieusement par le patron (« de la pomme, il y en avait » pour reprendre l’hilarant dialogue des Tontons flingueurs, justement il n’y a pas de hasard, un dessin de la scène cultissime trônait à côté du comptoir), le dit patron donc (jugé arrogant par les mêmes pisse-froids précédemment cités, qu’ils ouvrent un autre hashtag !) déposa sur notre table une déclinaison de liqueurs artisanales élaborées à partir de plantes et de fruits dans l’esprit de leurs grands-parents, par quatre jeunes agriculteurs d’Yssingeaux en Haute-Loire présents à un petit salon des terroirs juste en face du restaurant.
Hips, vous me suivez ? Enivrantes (harcelantes ?) saveurs des sucs, c’est l’enseigne de leur entreprise, clin d’œil aux nombreux pains de sucre volcaniques éteints qui se dressent dans ce petit coin d’Auvergne. Notre choix se porta sur la verveine et la menthe, des liqueurs digestives entièrement naturelles obtenues par macération. Répondant au nom délicat de Vertueuse, le visage d’une femme aux épaules dénudées orne les flacons dans l’air du temps, au risque d’indisposer quelques féministes.

Vertueuse verveine

C’est jour de fête, permettez que je trempe mes lèvres pendant que je vous laisse écouter Georges Brassens chantant Les Passantes, un sublime poème qu’Antoine Pol écrivit pendant la Grande Guerre :

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Les années précédentes, j’avais choisi pour carte de vœux une œuvre d’amis artistes. Cette fois, je vous offre une de mes photographies prise, l’été dernier, au musée consacré au grand couturier Cristòbal Balenciaga, dans son village natal de Getaria au Pays Basque espagnol.
L’artiste qui transcendait la beauté féminine avait pour devise : « le bon couturier doit être architecte pour les plans, sculpteur pour la forme, peintre pour la couleur, musicien pour l’harmonie et philosophe pour la mesure ». Un solide CV pour magnifier la femme ! Il y aura inévitablement des gens qui considéreront que c’est la réduire à un unique objet de désir comme pleuvent les critiques quand apparaissent la robe ballon et la robe sac dans les années 1950.
L’année 18 du vingt-et-unième siècle sera prétexte à commémorer certains faits marquants de l’histoire, le centième anniversaire de la fin de la Grande Guerre. Dans mon billet sur les Italiens de France, j’avais évoqué le destin de Lazare Ponticelli, considéré comme étant le dernier poilu, l’ultime ancien combattant parmi les 8,5 millions d’hommes mobilisés sous la tenue bleu horizon : « J’ai voulu défendre la France parce qu’elle m’avait donné à manger ».
Georges Brassens tourna en dérision le culte des héros morts pour la patrie :

« Depuis que l’homme écrit l’Histoire,
Depuis qu’il bataille à cœur joie
Entre mille et une guerr’ notoires,
Si j’étais t’nu de faire un choix,
A l’encontre du vieil Homère,
Je déclarais tout de suit’ :
 » Moi, mon colon, cell’ que j’ préfère,
C’est la guerr’ de quatorz’-dix-huit ! »

Le brûlot de Tonton Georges lui valut beaucoup de critiques et de manifestations de la part d’associations d’anciens combattants. Imaginez aujourd’hui les beaux hashtags du temps jadis qui auraient fleuri si internet avait existé ! C’était pourtant une belle chanson pacifiste qui intervenait en pleine actualité de la guerre d’Algérie.
1958, j’aurai sans doute l’occasion de parler de cette année charnière. J’étais petit encore, la télévision, une chaîne unique en noir et blanc avait pris place dans le salon familial. Véritable fait de société, il était fréquent d’assister à des attroupements de curieux devant les vitrines de magasins d’électroménager pour suivre la retransmission d’un match de Coupe du Monde ou d’une arrivée d’étape du Tour de France. La couleur n’apparaîtra qu’en 1967 mais j’ai découvert, ces jours-ci, que le rouge à lèvres des speakerines qui s’excusaient notamment de l’interruption momentanée de l’image (!) … était d’un vert profond pour accentuer le contraste.
Le Père Noël, j’avais décelé la supercherie depuis déjà un certain temps, avait amené dans sa hotte un transistor. Une révolution technologique, plus besoin de subir les programmes imposés par les parents, à cette époque les enfants n’avaient pas la parole à table ! Dans ma chambre, j’allais pouvoir écouter tranquillement Salut les copains l’émission de la radio Europe n°1. Albert Simon et sa grenouille viennent de nous informer de la météo ; écoutez la suite :

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Comprenez que la disparition de Johnny n’ait pu nous laisser indifférent.
Évidemment, je suivais aussi les dithyrambes des radioreporters sportifs sur la route du Tour de France : que les quelques réfractaires à la chose cycliste ne s’étonnent donc pas si au début du prochain été, je conte, avec des accents « (Charly) Gauliens », un nouvel épisode de la légende des cycles opposant un ange de la montagne à un viking de Normandie.
Mes parents se sentaient plus concernés, c’est bien compréhensible, par le retour de Charles de Gaulle pour tenter de mettre fin à la guerre d’Algérie. Bien que minot, je les sentais inquiets sur l’avenir de mon frère aîné, étudiant sursitaire, qui appartenait à la classe d’âge directement visée par une incorporation au front d’une trentaine de mois.
De Gaulle instaure la Vème République. A-t-il pris conscience que dix ans plus tard, un tiers des Français aura moins de 20 ans. Nourris aux yéyés, politiquement plus engagés, les baby-boomers revendiquent le droit d’exister. Je me souviens qu’en mai 1968, à défaut de hashtags, la parole s’était aussi bien libérée : devant les usines et aux coins des rues du Quartier Latin, s’improvisaient des mini meetings. J’aurai sans doute l’occasion d’évoquer ce mois de mai mouvementé. Claude Nougaro vit son magnifique pamphlet interdit d’antenne :

«… Le casque des pavés ne bouge plus d’un cil
La Seine de nouveau ruisselle d’eau bénite
Le vent a dispersé les cendres de Bendit
Et chacun est rentré chez son automobile.
J’ai retrouvé mon pas sur le glabre bitume
Mon pas d’oiseau forçat enchaîné à sa plume
Et piochant l’évasion d’un rossignol titan
Capable d’assurer le Sacre du Printemps.
Ces temps ci, je l’avoue, j’ai la gorge un peu âcre
Le Sacre du Printemps sonne comme un massacre
Mais chaque jour qui vient embellira mon cri
Il se peut que je couve un Igor Stravinski … »

Charles de Gaulle, Charly Gaul, vous voulez une guerre des Gaules ? En voici une, c’était en moins 58 avant notre ère, le petit Jésus allait naître un peu plus d’un demi-siècle après. À Rome, les sénateurs éloignaient l’ambitieux Jules César en lui enjoignant de conquérir les territoires celtes compris entre les Pyrénées et le Rhin, ce qu’on appela la « Gaule chevelue » parce que plus boisée que la Gaule méditerranéenne. Avant même d’arriver en Gaule Narbonnaise, une vieille province romaine, Jules César fut sollicité par les Éduens, une tribu de la Gaule chevelue, pour intervenir contre les Helvètes, d’autres Gaulois qui avaient entrepris d’émigrer vers la Saintonge. Nous voyons que les problèmes liés aux migrants ne datent pas de maintenant.
Tandis que vous dansez sous le gui, sachez encore qu’il y a précisément cinq siècles, en 1518, une étrange épidémie de danse de Saint Guy s’abattit sur plusieurs dizaines d’habitants de Strasbourg faisant partie alors du Saint Empire romain germanique. Cette soudaine transe collective qui s’acheva par des morts d’épuisement, aurait été causée, selon certaines études, par des conditions de vie difficiles, hivers polaires, étés caniculaires, tempêtes et famines : danse du désespoir en somme dû à un sentiment de fin du monde. Je croise les doigts pour que notre président Jupiter Macron nous épargne pareille hystérie.
Tentons d’être optimiste, cueillons tous les petits bonheurs qui s’offriront à nous ! Bonne année 2018 !

Publié dans : Almanach |le 1 janvier, 2018 |1 Commentaire »

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1 Commentaire Commenter.

  1. le 8 janvier, 2018 à 18:32 Jean-Pierre écrit:

    Voilà un billet qui brasse large ! j’aime foutrement bien ce qu’a dit d’Ormesson !!! très belle année Jean-Michel !

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