Une pensée pour Georges Brassens

Le 22 octobre 1921, il y a 95 ans (!), naquit à Sète Georges Brassens.
Allez savoir pourquoi, l’envie m’a pris, aujourd’hui, de partager avec vous quelques lignes avec ce grand chanteur poète. J’aurais pu attendre une semaine pour commémorer le trente-cinquième anniversaire de sa disparition, mais c’est tellement plus réjouissant une naissance, surtout quand il s’agit de celle d’un immense auteur-compositeur-interprète de la chanson française.
J’ai relu ce matin un des billets que j’avais commis ici, et j’ai relevé le commentaire qu’un de mes lecteurs avait déposé : « Brassens , je crois que je n’aurais pas dû l’apprécier. En effet, petit garçon, lorsque Brassens passait à la télévision, sur l’une des deux chaînes alors en service, ma grand-mère se moquait de ce chanteur qui « chante des chansons trop longues avec toujours la même musique ». Pourtant nous restions « scotchés », jusqu’à la fin : c’était un temps où l’on ne zappait pas, mon bon monsieur ».
J’ai souri car je fus confronté, dans mon adolescence, aux mêmes sarcasmes de la part de mon cher et regretté père : il trouvait même qu’il était « sale, du moins négligé » ! Heureusement, mon tout autant cher et regretté frère aîné était là pour défendre la cause de l’ami Georges.
Cela s’arrangea par la suite avec le paternel qui reconnut enfin le talent de l’artiste, le temps venu de sa chevelure blanchie et de son visage aux traits creusés peut-être déjà par la maladie.
Ce midi, sans aucune préméditation, pour trinquer au « jus d’octobre », à la « chaude liqueur de la treille », au « bon lait d’automne », je me suis surpris à ouvrir une bouteille d’un gouleyant Picpoul de Pinet élevé au bout de l’étang de Thau cher à Brassens.
Pour vous, chers lecteurs, pour « arroser vos amygdales », je vous offre Le Vin, une bien nommée chanson de Georges. Les plus anciens reconnaîtront à ses côtés, René-Louis Lafforgue (inoubliable auteur-interprète de Julie la rousse) et Roger Riffard dont j’eus l’occasion de vous faire connaître un talent trop méconnu:
http://encreviolette.unblog.fr/2014/04/01/l-riffard-ca-devrait-etre-obligatoire/
En ce temps-là, mon bon monsieur, outre que l’on ne zappait pas, on fumait à la télévision, on avait du savoir boire et surtout … du savoir faire pour trousser d’admirables poèmes ! Ça fait du bien par où qu’ça passe et c’est tellement mieux que l’affligeant spectacle proposé sur nos écrans actuellement!

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Publié dans : Poésie de jadis et maintenant |le 22 octobre, 2016 |Pas de Commentaires »

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