C’est le jour de la rentrée !
C’est le jour de la rentrée des classes !
Plus tôt qu’au temps de mon école communale ! En effet, je connus, au moins quelques automnes, où nous rentrions le 1er octobre, nous sortions, il est vrai, la veille du 14 juillet. Le calendrier des congés n’était pas encore établi en collaboration avec le ministère du Tourisme ! Il n’était pas rare aussi que dans les campagnes, certains élèves, réquisitionnés pour les travaux de la ferme, fissent l’école buissonnière encore quelques semaines.
Dès l’avant-propos de mon blog, mes billets à l’encre violette, dans le fond parfois, dans la forme le plus souvent possible, exhalent probablement un parfum de cette époque.
Je ne vais pas jouer les anciens combattants et vous livrer ce matin un portrait idyllique et nostalgique de cette école des années 1950. Elle possédait d’incontestables qualités, elle développait aussi sans doute certaines carences et injustices.
Je la respecte cependant profondément en hommage à mes instituteurs et professeurs ainsi qu’à mes parents, valeureux enseignants cultivés et d’une grande probité.
Il existe encore, j’en suis persuadé, des gens de cette veine qui possèdent la foi et le sens de la noble et exaltante mission qu’ils ont choisie. Je pense à eux en ce jour car l’Éducation Nationale est un « grand corps malade » comme le slameur éponyme dont je vous offre deux brûlots.
Certains d’entre vous trouveront ses réquisitoires excessifs, d’autres en apprécieront la justesse et la sensibilité. Ils ont le mérite essentiel de faire réfléchir avec intelligence, ce qui n’est déjà pas si mal par les temps sombres qui courent. Faut-il qu’en ce troisième millénaire, le jour de la rentrée ne soit plus un jour de joie?

Vous pouvez laisser une réponse.
Merci Jean-Michel.
Toujours autant de plaisir à vous lire même si les « sujets » ne sont pas réjouissants.
Quelle plume !!!!!
Biz
Bonjour.
Grand Corps Malade : bonne définition de l’Education Nationale. Je ne connaissais pas cette chanson, merci.
Dernière rentrée pour moi et dans quelques mois, un grand OUF de soulagement. J’ai l’impression que je vais quitter un navire qui, de réformes en nouveaux programmes, est en train de couler.
A bientôt.