Fête des Mères
Bonne fête aux mamans qui viennent en personne me lire, bonne fête aussi à celles de mes lecteurs !
Je vous offre ce dessin de Charb en guise de clin d’œil à notre époque … un peu folle.
J’envisageais cette année d’évoquer enfin le souvenir de ma chère maman partie il y a treize ans. Le temps m’a manqué mais je vous promets un portrait d’elle l’année prochaine. En effet, j’ai eu le courage de fouiller dans quelques archives familiales et j’y ai trouvé des témoignages de certaines de ses anciennes élèves qui, avec plus d’objectivité que moi, brossent le portrait de mon admirable mère. Patience donc, il n’y en a plus pour très longtemps …
« Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard
Mon enfance est si loin, il est déjà demain
Passe passe le temps, il n’y en a plus pour très longtemps … »
La vie ironique a joué, cette semaine, un sale tour à Georges Moustaki. Il aimait la douceur, la tendresse et les femmes même si c’est de son père qu’il avait hérité sa tête de pâtre grec.
Je conserve le souvenir exquis d’un récital à l’Olympia à la fin des années 1970. Généreux et plein d’énergie, il avait gommé cette image de « mou chantant » qu’on lui collait parfois injustement.
En hommage, je vous offre Votre fille a vingt ans, une chanson tendre et nostalgique qu’il avait écrite pour Serge Reggiani. Il s’adresse à une maman en lui parlant de sa fille qui sera sans doute une mère un jour : « Et ses premiers tourments sont vos premières rides, Madame » !
« … Et je serai prince de sang
Rêveur ou bien adolescent
Comme il te plaira de choisir
Et nous ferons de chaque jour
Toute une éternité d’amour
Que nous vivrons à en mourir. »
