Brouillard autour du pont de Tolbiac

Cela commence dans une atmosphère de polar. Je me souviens de Canicule, le film d’Yves Boisset. Sous un soleil de plomb, Jimmy Cobb alias Lee Marvin, traqué par la police et ses complices, fuit à travers les blés de Beauce pour enterrer son butin. Je m’attends à ce qu’il traverse les voies ferrées désertes au beau milieu des champs.
Isolée, à deux kilomètres du bourg d’Auneau en Eure-et-Loir, une gare surgit de la plaine beauceronne. Le décor est sinistre sous le ciel chargé de nuages lourds en cette fin d’automne : un passage à niveau aux barrières rouillées, des baraquements de la gendarmerie nationale dont une pancarte en interdit l’accès et la photographie, un entrepôt délabré, un nœud de rails mangés par la végétation, quelques wagons abandonnés, seule une automobile stationnée atteste d’une présence humaine. Aucun doute cependant dans mon esprit, celui avec qui j’ai rendez-vous cet après-midi, se terre ici loin de la trépidation parisienne.

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Longeant le ballast, je scrute aux alentours quand soudain, entre deux antiques wagons de marchandises, il m’apparaît. Son costume bleu métal jure dans la grisaille ambiante. Pantin désarticulé, il repose de l’autre côté des voies. L’émotion m’étreint. Je me frotte les yeux pour tenter de chasser cette image. Pourtant, cet amas de ferrailles, c’est bien lui, le viaduc du Brouillard au pont de Tolbiac, le chef d’œuvre de littérature policière de Léo Malet, immortalisé ensuite à l’encre de Chine par le dessinateur Tardi ! Démonté en 1996 lors de la construction de la Grande Bibliothèque François Mitterrand, il rouille depuis douze ans dans cette friche en bordure de voies ferrées qui mènent le voyageur en une heure jusqu’à la gare d’Austerlitz, là même où il se dressait antan. Curieux destin ferroviaire !

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Je voudrais m’approcher du Meccano géant mais la crainte d’être happé par le surgissement soudain d’un train, l’emporte. À travers la longue focale de mon appareil photo, je parviens néanmoins, à discerner différentes pièces détachées et, en particulier les fameuses poutres en W du nom de leur concepteur James Warren.
« Le 10 novembre 1956, Paris, la nuit, sur le pont de Tolbiac, un homme rôde. Dans son regard, la folie…. ». Ainsi commençait la bande dessinée de la célèbre enquête de Nestor Burma. À cet instant, j’ai le douloureux sentiment qu’on m’a confisqué un pan de mon imaginaire.

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Quelques mois plus tard, en un jour gris de février, ambiance Série noire oblige, je rejoins le XIIIème arrondissement afin d’humer les derniers relans d’un Paris ouvrier et industriel défiguré par le vaste chantier de la ZAC Rive Gauche (Zone d’Aménagement Concerté ! … concerté entre qui et qui ?). Un retour sur les lieux du kidnapping en quelque sorte !
Je commence ma plongée à la recherche d’un hypothétique passé, devant la nouvelle passerelle Simone de Beauvoir qui relie le parc de Bercy au parvis de la Bibliothèque Nationale de France.

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Le remontage du viaduc avait été envisagé justement à cet endroit, mais ces 162 mètres étaient trop courts pour joindre les rives du fleuve. Ah, Monsieur Cadbury Warren, vous n’auriez pas pu me faire un petit peu plus long ?!!!
Ne dédaignons pas l’élégant ouvrage de l’architecte autrichien Feichtinger qui a imaginé des entrelacs de cheminements pour les piétons et les cyclistes sur quatre niveaux. En son centre, la rencontre des deux courbes « arc et caténaire » forme une lentille suspendue au-dessus de la Seine dont s’éloigne ou se rapproche le passant selon le chemin qu’il choisit dans le tressage.

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Il est difficile de concevoir qu’il y a quatre siècles, s’étendait la plaine d’Ivry avec ses abbayes et ses moulins, là où se dresse aujourd’hui la BNF. En Afrique, sous l’arbre à palabres, on dit que lorsque un griot meurt, c’est une bibliothèque qui disparaît. Ici, combien d’ouvriers africains furent victimes d’accidents du travail pour raser la mémoire du quartier et construire « la très grande » bibliothèque ?
Une immense figurine à la Titi de Grosminet, danse sur la façade d’une des quatre tours pour annoncer une exposition à la découverte des livres d’enfants d’hier et aujourd’hui, Babar, Harry Potter et Cie…

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Paradoxe humoristique, au pied de cette cathédrale futuriste du savoir, je me sens ignorant, incapable de me repérer entre les cubes de verre et de métal surgis récemment de terre. Sur mon plan ancien de dix ans, aucune trace des rues Primo Lévi, Thomas Mann, Françoise Dolto et René Goscinny ! Hommage sympathique au père d’Astérix, la rue qui porte son nom est jalonnée de phylactères cultes tirés de ses albums. « Ils sont fous ces romains ! » … ils sont fous ces architectes urbains !!!

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« Sauvons le savoir ». Une banderole convoquant les étudiants en grève à une assemblée générale, se déploie sur les murs de l’université Paris7-Diderot qui a investi l’édifice des Grands Moulins de Paris et la Halle aux farines. Imaginez que chaque matin, une noria de péniches, camions et trains acheminait jusqu’à cette minoterie industrielle créée en 1923, le blé provenant des grandes plaines céréalières du Bassin Parisien, Beauce, Brie, Gâtinais et même Champagne.

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Un peu plus loin, toujours le long du quai Panhard et Levassor, l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture occupe désormais l’ancienne usine de la Société Urbaine d’Air Comprimé (SUDAC).

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Entre 1890 et les années 1980, cette entreprise distribua de l’air comprimé, dans tout Paris, sous forme de bonbonnes ou par un réseau de tuyaux pour gonfler les pneumatiques, mouvoir les ascenseurs, faire tourner les roulettes des dentistes. Victor Popp, polytechnicien viennois, imagina même un ingénieux système permettant de synchroniser l’heure des horloges publiques ; chaque impulsion d’air comprimé faisait avancer les aiguilles. La fameuse crue de la Seine de 1910 endommagea les machines, ce qui eut pour conséquence de bloquer toutes les pendules de la capitale à 10h 53, le temps des inondations. La cheminée de brique et la halle avec ses poutres métalliques en croisillons rejetées à l’extérieur en façade, beaux exemples d’architecture industrielle, offrent des faux airs précurseurs du centre Beaubourg.

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Juste derrière, surgissant d’un monticule de terre apportée par les pelleteuses, s’élève un nouvel immeuble au design nullement déplaisant. La partie vitrée d’une de ses façades, est cependant masquée par trois lettres SOS comme un appel au secours face au péril de l’urbanisation galopante.

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Bientôt, je débouche devant la rue Watt :

 

« … Une rue bordée d’colonnes
Où y a jamais personne
Y a simplement en l’air
Des voies de chemin d’fer
Où passent des lanternes
Tenues par des gens courts
Qu’ ont les talons qui sonnent
Sur ces allées grillées
Sur ces colonnes de fonte
Qui viennent du Parthénon
On l’appelle la rue Watt
Parce que c’est la plus bath
La rue Watt

C’est une rue couverte
C’est une rue ouverte
C’est une rue déserte
Qui remonte aux deux bouts
Des chats décolorés
Filent en prise directe
Sans jamais s’arrêter
Parce qu’il n’y pleut jamais
Le jour c’est moins joli
Alors on va la nuit
Pour traîner ses savates
Le long de la rue Watt
La rue Watt

 

Y a des rues dont on cause
Qu’ ont pourtant pas grand chose
Des rues sans caractère
Juste un peu putassières
Mais au bout de Paris
Près d’la gare d’Austerlitz
Vierge et vague et morose
La rue Watt se repose
Un jour j’achèterai
Quelques mètres carrés
Pour planter mes tomates
Là-bas dans la rue Watt
La rue Watt. »

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Aujourd’hui, c’est une rue qui n’a vraiment plus grand chose et pourtant on en cause toujours. Les colonnes de fonte, les réverbères début de l’autre siècle et la structure métallique qui la surmontait, ont disparu et le pauvre Boris Vian, auteur de ces vers, s’il était encore de ce monde, n’aurait plus aucune chance d’y planter quelques tomates tant on bétonne à outrance les derniers lopins de terre existants.
Cette rue inhabitée, « ouverte et couverte », a de tout temps suscité l’imagination des photographes, des poètes et des écrivains fascinés par l’esthétique de série noire qu’elle dégage.
Je m’enfonce dans le tronçon souterrain, serrant au plus près la balustrade du couloir piétonnier aujourd’hui condamné. Je m’attends à croiser Nestor Burma ou à être accosté par Maurice Faugel, fraîchement sorti de prison, engoncé dans son imperméable, chapeau sur la tête. Rappelez-vous le générique d’ouverture du sublime film de Jean-Pierre Melville, Le Doulos, avec ce long travelling qui accompagne Serge Reggiani déambulant dans la mythique rue Watt.

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L’atmosphère demeure inhospitalière avec le halo blafard des lampadaires (un comble pour une voie baptisée Watt !), un suintement d’eau sur les parois et le grondement des trains sur les rails juste au-dessus. Je ressors de ce coupe-gorge glauque rempli d’un indicible sentiment d’avoir vécu un instant d’éternité cinématographique.
Une palissade vante un projet futuriste de mise en lumière de ce sinistre boyau. Une montée en Puissance (W) ?

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Curieuse ambiance de fin de ville au carrefour suivant : la compagnie du Lierre fait d’un ancien immeuble, un lieu singulier de recherche et de création théâtrale et musicale ; en face, une coquette maison de brique avec son jardinet (pour y planter les tomates de l’ami Boris ?) détonne dans le nouveau décor bétonné. Un peu plus haut, quelques personnes assistent hébétées au ballet permanent des bulldozers ; elles vivent là dans « l’usine du Bien où l’on révise les rouages de la machine humaine usée par la vie », l’Armée du Salut pudiquement baptisée cité de refuge, dont le foyer décoré aux couleurs primaires est l’œuvre de Le Corbusier.

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Devant le trou béant du chantier, me revient en mémoire la séquence quasi documentaire du chef d’œuvre italien Fellini Roma dans laquelle les ouvriers affectés au percement du métro, mettent à jour des sites archéologiques oubliés.
La courte rue du Loiret semble ne mener nulle part sinon à l’ancienne gare Masséna fermée depuis l’an 2000 et la création de la station Bibliothèque François Mitterrand. Cette gare servait de correspondance entre le chemin de fer d’Orléans et la ligne de la Petite Ceinture.

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Affreusement taguée, protégée des éventuels squatters par des chevaux de frise, elle apparaît en un état si piteux qu’on peut douter du projet de sa réhabilitation en un lieu dédié aux arts de la rue, du cirque et de la marionnette, prévue en 2009.

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Je rebrousse chemin pour m’engager dans la longue rue du Chevaleret (près de 2 km) qui s’achève non loin de la gare d’Austerlitz. On a trace d’un chemin du Chevaleret en 1670 ; avant l’urbanisation du XIXe siécle, les terrains étaient propices aux cultures maraîchères et à la vigne florissante en Ile-de-France au Moyen Âge mais ce sont les ouvriers travaillant dans les nombreuses carrières du quartier qui constituèrent là les premières strates de population.
Au XIXe siècle, avec l’industrialisation galopante, la rue se peupla des ouvriers des ateliers et entrepôts voisins tels ceux de la gare d’Austerlitz et des usines de construction automobile Panhard et Levassor. Encaissée et isolée par la proximité des voies ferrées sur une majeure partie de sa longueur, cette artère souffrit ensuite d’une réputation de dangerosité avec la délinquance juvénile des Apaches à la Belle Époque puis l’implantation d’une population immigrée. Dans son roman, Léo Malet traduit remarquablement l’atmosphère du quartier au milieu des années 1950.
Un résistant au béton a confectionné un pigeonnier de fortune sur le rebord de sa fenêtre. Les oiseaux moins cons que ne le prétendait Chaval, viennent s’y bécoter et dévorer des baguettes de pain.
Je ralentis mes pas pour repérer l’endroit du rapt et les quelques vestiges du héros architectural de Malet et Tardi, but avoué de ma promenade. Il ne faut pas le confondre avec le pont de Tolbiac qui traverse toujours la Seine non loin de là.
Le « vrai », celui de mon imaginaire, est un viaduc édifié dans les années 1860 pour remplacer le pont Picard (du nom d’un maire d’Ivry), détruit lors d’une violente tempête. Il enjambait non pas le fleuve mais les voies ferrées de la gare d’Austerlitz.
D’anciens escaliers d’accès me permettent de le localiser. Quelle déception de trouver en haut des marches, une passerelle sans caractère menant à l’immense dalle de l’avenue de France enfouissant la chaussée ferroviaire ! Où est la belle dame métallurgique du temps jadis avec ses voitures à cheval et les rails de tramways ?

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Circulez, il n’y a plus rien à voir ! Je m’échappe vite en descendant la rue Neuve Tolbiac … quelle imagination ! Je souris en voyant la façade d’un nouvel immeuble habillé d’éléments végétaux stylisés et pétrifiés dans le béton.

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Mon esprit sympathise de suite avec les graffiti qui réchauffent les façades des « Frigos ».

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Ce bâtiment élevé en 1921, par la compagnie ferroviaire de l’époque, était la gare frigorifique de Paris-Ivry, permettant d’entreposer poissons et viandes en chambres froides. Les trains de marchandises s’engouffraient dans « l’usine à glace » avant d’être relayés par des rails fixés au plafond, véritables téléphériques de denrées.
L’essor des réfrigérateurs individuels après la seconde guerre mondiale puis la disparition des Halles de Paris transférées à Rungis, provoquent la cessation d’activité des entrepôts à la fin des années 1960. Laissés à l’abandon, les « Frigos » retrouvent une certaine vie au début des années 1980 lorsque la SNCF autorise la location de quelques lots à une population d’artistes qui transforment progressivement la friche industrielle en ateliers opérationnels.

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Tandis que je mitraille tag’s et graph’s, un homme m’aborde avec beaucoup de cordialité. J’apprendrai plus tard qu’il s’agit de Jean-Paul Reti, sculpteur renommé, qui présida pendant une dizaine d’années, l’Association pour le Développement du 91 Quai de la Gare, l’ancienne adresse des « Frigos », avec pour objectif d’empêcher la destruction du site et le transfert des locataires vers les Grands Moulins. Aujourd’hui, le combat continue et les occupants déploient inventivité et puissance de travail pour pérenniser ce symbole de résistance aux logiques urbanistiques absurdes et participer à sa réhabilitation définitive. Des lueurs d’espoir se profilent mais la vigilance est de rigueur. De tout temps, les artistes ont eu « l’art » de faire avancer les choses avec esprit et originalité.

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Jean-Paul Reti m’entretient pêle-mêle des actes militants de cet admirable collectif, de son attachement à ce quartier chargé d’une histoire industrielle en voie d’engloutissement, de la rue Watt, de Nestor Burma, de Tardi, du Doulos, du dessinateur Cabu, de la grande époque de Charlie Hebdo… et bien évidemment du pont de Tolbiac. Il m’invite aux prochaines journées ouvertes en mai. Nous échangeons nos adresses email. Le soir même, je lui envoie quelques clichés du mikado de la gare d’Auneau comme pièces à verser au dossier. En retour, il m’offre un instantané du démontage du pont.

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J’achève ma promenade le cœur un peu plus léger. Qui sait, j’aurai peut-être apporté mon boulon pour que, bientôt, on trouve le mode d’emploi pour remonter enfin les pièces détachées du kit de la friche beauceronne.

 

 

 

 

 


 

 

Publié dans : Coups de coeur, Ma Douce France |le 21 février, 2009 |11 Commentaires »

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11 Commentaires Commenter.

  1. le 22 février, 2009 à 5:17 maesv écrit:

    J’ai aimé ce voyage anecdotique et érudit,dans un Paris méconnu qu’on ne voit plus sinon d’un regard fuyant. Il porte pourtant la mémoire de vies insignifiantes et attachantes … A l’heure où la mode est au recyclage, je trouve qu’on devrait prêter attention aux artistes qui essaient de faire revivre par leur créativité un quartier décallé du Temps, oublié de l’Histoire qui s’écrit en béton aujourd’hui… J’ai aimé écouter le récit du Griot Blanc, j’ai emprunté le passage effrayant de la rue Watt en captant les bribes de son moulin de mots qu’il sème au vent comme un fil d’Ariane pour l’oreille curieuse … J’ai écouté cela comme un Blues Urbain et puisse-t-il s’adresser Urbi et Orbi pour que beaucoup l’entendent en ville ou de part le monde … Qu’un souffle nouveau ranime et ressucite ces endroits figés en mort latente qui n’en finit plus. Ils mériteraient une sépulture digne des souvenirs qu’ils ont laissés de ci de là, des traces que le Griot nous conte pour en garder la mémoire et la transmettre… Tu m’as bien baladé Griot, j’ai laissé mon pas s’emboîter au rythme de ta balade/ballade, ton Paris c’était une Afrique grise de Février racontée en mots d’encre violette sous l’arbre aux palabres de la Grande Toile qui nous fait nous croiser au millieu des voies ferrées férues d’histoires et fières de leur passé … Voici mon petit mot pourlire (et non pourboire) au guide qui m’a agréablement promenée : Merci

    Répondre

  2. le 22 février, 2009 à 16:50 encreviolette écrit:

    Reçu de Jean-Paul Reti

    Bonjour,
    J’ai sillonné avec grand plaisir vos pages si bien présentées et pleines de renseignements pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire et l’évolution de ce quartier.
    Une remarque, minuscule; vous pouvez faire croire que l’association APLD 91 (association pour le développement) a perdu sa direction. Il n’en est rien. J’en suis toujours le président à ce jour. Cela fait presque deux décennies que je l’ai fondée avec quelques personnes pour la voir grandir suffisamment pour s’opposer à la démolition de notre site. Mieux, pour intervenir au mieux sur l’ensemble du secteur au sein de la Concertation Paris Rive Gauche.
    Mais, ce détail ne change pas le fait, je le répête, que votre blog est bien intéressant.

    Répondre

  3. le 22 février, 2009 à 19:08 encreviolette écrit:

    Dont acte! Veuillez m’excuser de mon imprécision provenant d’une mauvaise information.
    Je rends donc à Jean-Paul Reti ce qui lui appartient.
    Et surtout, tous mes encouragements admiratifs pour votre combat militant.

    Répondre

  4. le 5 mars, 2009 à 6:59 Gauthier écrit:

    Bonjour ,

    Par lettre du 18 décembre 2008, j’ai proposé à Monsieur Jérôme COUMET, maire du 13ème arr.la reconstruction du viaduc de Tolbiac dans le 17ème arr.au-dessus du bd Berthier pour relier les deux périmètres de la zone d’aménagement des Batignolles.
    Le 30 décembre suivant ,Monsieur COUMET, me répondit qu’il n’entrevoyait pas la réutilisation du viaduc dans le 13ème arr.
    La portée entre appuis de la travée centrale est de 60 m, suffisante pour le passage du bd Berthier et de la ligne C du RER qui emprunte l’ancienne ligne d’Auteuil entre la porte de Clichy et l’avenue Henri Martin.
    La déconstruction du viaduc de Tolbiac a été faite de façon méthodique afin de permettre sa réimplantation ultérieure
    et sa structure métallique est en état satisfaisant puisque le viaduc avait fait l’objet d’une opération de restauration complète 10 ans avant son démontage en 1996.
    La petite ceinture mériterait également un coupe de jeune et j’ai proposé qu’elle accueille un tram-train tramway entre pont Cardinet et la gare d’Austerlitz.Mais là, il s’agit d’une autre histoire.
    Très cordialement.

    Répondre

  5. le 5 avril, 2009 à 12:44 belgherbi écrit:

    Bonjour,

    J’ai vécu durant quatre ans rue Watt, entre 1980-1985. Cette rue abritait un garage automobile associatif, un studio photographique, un local de musique ainsi qu’un jardin potager.
    Nous formions une communauté automne(anar mais pas baba) ouverte sur le monde (déjà !). Nous avions à peine 30 ans (pour les plus âgés) et étions optimiste.

    Répondre

  6. le 15 mai, 2012 à 14:42 AUGER écrit:

    Quel bonheur de flâner parmi vos merveilleuses lignes. Et que de nostalgie pour ce pont. J’ai habité l’immeuble situé juste à ses côtés de 1955 à 1972. Je l’empruntais 4 fois par jour pour me rendre à l’école Patay entre autres. Je jouais dans les frigos car mes parents me l’interdisaient…. J’ai passé une annonce voilà une quizaine de jours dans un magazine pour obtenir des photos, cartes ou images de cet endroit si cher à mon coeur. Encore bravo et merci.

    Répondre

    • le 6 octobre, 2014 à 11:48 RAYMOND CLUZEAU écrit:

      Bonjour
      Moi aussi j’ai habité dans l’immeuble au 1 rue de Tolbiac
      et je traversais le pont 4 fois par jour pour aller a l’école PATAY
      à peu près à la même époque.
      Le nom Auger me dit un voisin au rez de chaussée en bout de l’immeuble,
      nous devons nous connaitre

      Répondre

  7. le 25 février, 2015 à 18:56 Ga écrit:

    Voici la localisation exacte du viaduc de Tolbiac en morceaux :

    https://www.google.fr/maps/place/48%C2%B026%2738.2%22N+1%C2%B046%2744.8%22E/@48.44394,1.779103,309m/data=!3m2!1e3!4b1!4m2!3m1!1s0x0:0×0

    Répondre

  8. le 4 mai, 2015 à 16:35 RAYMOND CLUZEAU écrit:

    Moi aussi j’ai habité dans l’immeuble au 1 rue de Tolbiac
    et je traversais le pont 4 fois par jour pour aller a l’école PATAY
    à peu près à la même époque.
    Le nom Auger me dit un voisin au rez de chaussée en bout de l’immeuble,
    nous devons nous connaitre

    Répondre

  9. le 17 août, 2015 à 22:24 RAYMOND CLUZEAU écrit:

    JE POSSEDE UNE PHOTO DE L’IMMEUBLE DU N° 1

    Répondre

  10. le 25 janvier, 2020 à 19:15 Longuet écrit:

    Je vivais au 16 de la rue de Tolbiac de 1947 à 1962 fréquenté l’école Patay le nom de goldbron vous parle peut-être il habitait je crois au 1

    Répondre

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