Archive pour le 1 octobre, 2008

Le vieux cheval

Un vieux cheval, un grand vieux cheval aux dents vertes
En liberté, si l’on peut dire, dans un pré
Nonchalamment fait un festin de touffes d’herbe
Regain jauni, dernier vestige de l’été…

Ce vieux cheval, au demeurant, n’est pas à plaindre
Quand la nuit vient, il dort debout sous un hangar
Il ne sait pas qu’un jour on meurt et ne peut craindre
Le coup mortel d’un assassin de Vaugirard…

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Le vieux cheval reste en deçà de la clôture
Il se souvient qu’un jour il y a déchiré
Sa robe claire, alors le goût de l’aventure
A tout jamais, du fond de lui, s’est retiré…

Son maître vient, il n’a ni chapeau ni cravate
La main ridée caresse les naseaux mouillés
Dans la forêt tombent des feuilles écarlates
C’est un moment de doux silence et de pitié…

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Un double bang, tout à coup, bombarde l’espace
Mais le cheval et son maître n’ont pas bougé
Et l’animal entend qu’on lui parle à voix basse:
«Mon vieux copain, tu vois, les temps ont bien changé…

Les bulldozers viendront cerner nos solitudes
Ils ont pour eux force d’Argent, force de Loi
Je voudrais bien pouvoir crever sans inquiétude
Mon innocent, fais-moi chagrin, meurs avant moi !»…

Jean-Roger Caussimon

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Jean-Roger Caussimon (1918-1985) était un auteur-compositeur-interprète dont le grand talent fut un peu vampirisé par Léo Ferré. Il en fut le parolier contemporain privilégié et lui offrit par exemple les textes des célèbres chansons Comme à Ostende, Monsieur William, Le temps du tango.
Il obtint le Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros en 1970. Il fut également acteur dans de très nombreux films.
Quand il n’était pas à Paris, ce poète au « cœur pur » (comme le titre d’une de ses très belles chansons) aimait se retirer près du Perray-en-Yvelines. Je l’aperçus deux ou trois fois au camping caravaning, en lisière de la forêt de Rambouillet. C’est peut-être là qu’il trouva l’inspiration de ce joli texte libertaire.

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« La poésie de Caussimon n’est pas dans les mots, mais loin derrière, dans le sentiment, peut-être dans quelque chose de pas fini, une brume matinale qui va bientôt se lever comme un rideau sur le spectacle lassant de la journée qui commence. » (Léo Ferré)



Publié dans:Poésie de jadis et maintenant |on 1 octobre, 2008 |4 Commentaires »

La Cipale (Paris XIIème)

« Au bois de Vincennes y a des petites fleurs
Y a des petites fleurs
Y a des copains au, au bois de mon cœur
Au, au bois de mon cœur … »

Ce samedi matin-là, profitant du soleil automnal, j’ai mis le cap vers ce coin de verdure dans l’Est parisien, pour cueillir une aphérèse.
Ne potassez pas votre encyclopédie de botanique, vous n’en trouverez trace nulle part.
L’aphérèse est, en fait, un procédé du français familier consistant à retrancher une ou plusieurs syllabes au commencement d’un mot. Les copains nostalgiques de la « petite reine », l’utilisent en surnommant Cipale, le vélodrome municipal, seule piste en plein air à Paris intra muros puisqu’elle appartient au douzième arrondissement de la capitale.

La Cipale (Paris XIIème) dans Coups de coeur blogcipale1

Il fut baptisé vélodrome Jacques Anquetil à la mort de ce grand champion en 1987. Sa silhouette avec son style profilé incomparable apparaît sur une stèle, à une extrémité de la tribune d’honneur, en haut du virage.

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Bien évidemment, cet hommage comble l’enfant que je fus, admiratif de ses exploits et admirateur inconditionnel (voir billet du 9 juillet 2008, « Le Tour de France, les tours de mon enfance »). Cependant, objectivement, n’y ayant couru que des omniums ainsi que la célèbre Roue d’Or quand elle eut abandonné le tour du lac Daumesnil tout proche, le champion normand est moins attaché à l’histoire du lieu qu’Eddy Merckx qui y remporta ses cinq tours de France. Lors de son premier succès, j’étais dans les gradins, noyé dans une énorme colonie belge qui fêtait la première victoire d’un de ses compatriotes depuis trente ans. Il est vrai que leurs espoirs avaient été déçus, l’année précédente à cause d’un ennemi batave du nom de Jan Janssen qu’Antoine Blondin baptisa avec sa verve coutumière, le « fort de Vincennes ».

« Les fossés se creusent à Vincennes, les écarts et les fosses aussi. On le sait depuis le duc d’Enghien, Mata-Hari et bien d’autres. Le valeureux et malheureux Van Springel l’a appris, hier après-midi, à ses dépens, au coin du bois de Janssen, dans une atmosphère de kermesse et de liesse populaire, où la très belle bataille de la Marne, que s’offraient les meilleurs rescapés du tour de France, allait croissant de la guinguette à la goguette…
On peut regretter, par quelques côtés, la rigueur ordonnée qui faisait plonger naguère, à travers un paysage métallique, l’apothéose du Tour jusqu’à la cuvette aristocratique du Parc des Princes. La familiarité buissonnière de la piste municipale, la vieille Cipale promise par tradition davantage aux papes, tel Faucheux
(le surnom de ce coureur sur piste, était le pape de la Cipale, n.d.l.r), qu’aux princes, convenait cependant admirablement à la conclusion d’une épreuve qui se terminait en meeting, après avoir débuté à Vittel comme un défilé. Un défilé promis à ramener nos honnêtes coursiers régénérés de la pastille stimulante à la ration d’entretien …
Des péniches passaient avec la lenteur d’un rêve du dimanche, lourdes embarcations qui semblaient faire la grasse matinée. L’une d’elles, plus déterminée que les autres, apparut soudain. Elle était, par coïncidence, chargée de bicyclettes et, par prédestination, battait pavillon hollandais. Il n’était dès lors plus permis de douter qu’il s’agissait là d’une péniche suiveuse, d’une péniche technique parée à toute éventualité et que la victoire de Janssen ne pouvait que suivre son cours. »

Nous étions en 1968 … sous le ciment rose du Parc des Princes, non pas la plage mais le boulevard périphérique qu’on commençait à creuser ! Alors, durant sept ans, la Cipale devint le théâtre des arrivées du Tour de France avant qu’en 1975, sur une initiative d’Yves Mourousi, on lui préfére la solennité des Champs Elysées. A l’entrée de la Cipale, un bas relief, érigé d’antan devant l’ancien vélodrome du Parc des Princes, rend hommage aux frères Pélissier, coureurs très populaires entre les deux guerres.

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Henri remporta le Tour en 1923, Charles et Francis gagnèrent plusieurs étapes. Après sa carrière, Francis devint directeur sportif et c’est sous sa direction et le maillot des cycles La Perle, qu’Anquetil effectua des débuts professionnels victorieux dans la célèbre course contre la montre du Grand Prix des Nations. Il fut moins clairvoyant le jour où il déclara qu’il ne pouvait exister de champion cycliste à lunettes ! Janssen cité au-dessus puis Laurent Fignon lui apportèrent de façon posthume, un cinglant démenti… sans évoquer tous ces routiers de maintenant au regard masqué par des hublots fumés !
Henri et Francis sont également, à l’origine de l’expression « les forçats de la route » dont qualifia le grand reporter Albert Londres, les coursiers du Tour de France suite à une interview explosive accordée au Café de la Gare de Coutances, durant l’édition de 1924 :
« – Vous n’avez pas idée de ce qu’est le Tour de France, dit Henri, c’est un calvaire. Et encore, le chemin de croix n’avait que quatorze stations, tandis que le nôtre en compte quinze. Nous souffrons du départ à l’arrivée. Voulez-vous voir comment nous marchons ? Tenez…
De son sac, il sort une fiole :
– Ça, c’est de la cocaïne pour les yeux, ça c’est du chloroforme pour les gencives…
– Ça, dit Ville, vidant aussi sa musette, c’est de la pommade pour me chauffer les genoux.
– Et des pilules ? Voulez-vous voir des pilules ? Tenez, voilà des pilules.
Ils en sortent trois boîtes chacun.
-Bref ! dit Francis, nous marchons à la dynamite …»

Comme quoi, le dopage est aussi vieux que la grande boucle !

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Surprise, je m’’attends à voir un stade et je découvre un restaurant qui a investi l’ancien salon d’honneur du vélodrome. Il jouit d’une certaine renommée et, aux beaux jours, on peut y manger sur une petite terrasse en haut de la tribune, en surplomb de la piste.
Ce matin, aux parfums de cuisine, je préfère les odeurs d’embrocation et je traverse une cour intérieure bordée de vestiaires vétustes. J’imagine qu’ils accueillirent les plus grands champions que le cyclisme ait connus.
Puis, je parviens à l’étroite allée qu’empruntaient les rescapés du Tour de France avant de déboucher sur la piste. Cinq fois, Eddy Merckx, deux fois Luis Ocaña, durent y ressentir des frissons en entendant gronder la liesse de la foule guettant leur entrée.

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A mon tour, je frissonne, me voilà au bord de l’anneau magique sur lequel une dizaine de membres du Vélo Club des Vétérans Parisiens en décousent dans une course à l’américaine, épreuve se disputant par équipes de deux se relayant entre eux, ici à la volée, main dans la main.

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A l’orée du bois, nichée sous les frondaisons, la cuvette dégage un charme indéfinissable par son caractère bucolique: quelques oiseaux dans les tilleuls, quelques encouragements de parents et amis qui se réchauffent sur les gradins ensoleillés d’un virage, une cloche qui tinte pour annoncer le prochain sprint et, surtout le bruissement mélodieux des boyaux sur le ciment !

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A défaut de luxe avec la désuète tribune d’honneur au style kitsch de bois et de ferraille, tout est calme et volupté comme une invitation au voyage dans un temps trop lointain où le cyclisme sur piste avait ses lettres de noblesse. Pour les distinguer des forçats de la route, on affublait, d’ailleurs, les pistards du surnom flatteur d’aristocrates. J’ai le souvenir dans ma prime jeunesse, de légendaires sprinters comme Michel Rousseau, titi parisien au surnom de « Costaud de Vaugirard », l’italien Maspès, le suisse Oscar Plattner. Plus tard, avec Morelon et Trentin, s’acheva l’âge d’or des vélodromes.
Le Grand Prix de Paris de vitesse constituait un « event » mondain comme le demeure encore le Grand Prix d’Amérique au trot attelé sur l’hippodrome voisin. Il est difficile d’imaginer que le Tout Paris avec les femmes en grandes toilettes, prenaient place au bord de la piste dans ce qui faisait office pompeusement de loges !

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Maintenant, l’anneau de ciment qui se dégrade, n’est plus fréquenté que pour les entraînements en plein air des champions de l’INSEP voisin, pour des compétitions de jeunes cadets et juniors … et par nos valeureux vétérans qui, ce matin, vont s’affronter encore dans des courses par élimination ( le dernier de chaque sprint intermédiaire descend de machine jusqu’à ce qu’il ne reste que deux concurrents en lice ).

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J’entreprends d’en faire, à pied, le tour qui développe cinq cents mètres. Devant la tribune principale, c’est le « quartier des coureurs », terme officiel qui désigne l’aire où ils peuvent s’échauffer et se changer. Des vélos dernier cri (rappelez-vous qu’on ne dit pas bicyclette ! voir article du 09/07/2008) attendent d’être chevauchés par leur propriétaire. C’est l’occasion de préciser pour les béotiens de ce sport, que le vélo de piste ne possède ni freins, ni dérailleur, on ne peut donc faire de roue libre.

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Sur une balustrade, accrochés à un cintre, quelques maillots chatoyants rappellent le temps béni des omniums par équipes nationales opposant les champions français, italiens et belges. A l’inverse des modèles routiers, ils ne possèdent pas de poches puisqu’il est inutile d’emmener du ravitaillement. L’industrie textile a beaucoup évolué mais sachez que, dès le début des années 1900, les pistards préféraient, aux tenues de laine de leurs collègues routiers, le confort, l’élégance et la légèreté des maillots de soie … C’était peut-être cela la touche aristocratique.

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En longeant la tribune, surgissent des souvenirs cinématographiques, une foule qui s’entasse sur les gradins grillagés, Monsieur Klein alias Alain Delon emporté par l’inexorable mouvement de foule vers son destin tragique. C’est en effet ici que Joseph Losey reconstitua la tristement célèbre rafle du Vel’ d’Hiv’ des 16 et 17 juillet 1942, au cours de laquelle 12 884 juifs furent parqués dans cette enceinte avant d’être transférés vers Beaune-la-Rolande et Drancy puis les camps de la mort.

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Les stades ont été souvent le théâtre des terribles exactions des dictatures, rappelez-vous par exemple Santiago du Chili.

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Après l’aphérèse de la Cipale, voici une autre fleur de la phonétique, l’apocope (procédé retranchant une syllabe à la fin d’un mot) du Vel’ d’Hiv’ pour nommer le Vélodrome d’Hiver qui se trouvait à proximité du pont de Bir Hakeim et qui disparut en 1958 sous les coups de pioches des promoteurs immobiliers pour édifier notamment un bâtiment du ministère de l’Intérieur ! Malgré quelques tentatives de les relancer au Palais omnisports de Bercy, les épreuves des Six Jours avaient vécu. Je me souviens sur l’unique chaîne de télévision en noir et blanc, de l’ambiance festive sous la verrière de Grenelle à l’occasion de la dernière édition remportée par Anquetil associé à Darrigade et un italien Terruzzi.
Il y eut aussi la « rafle de la Cipale », en 1969, heureusement d’un caractère plus joyeux et puéril, vous connaissez le dithyrambe des journalistes sportifs !
« Soir de rafle » titrait l’hebdomadaire Miroir-Sprint, pour qualifier la razzia de Merckx lors de son premier succès dans le Tour de France. En effet, le champion belge qu’on appela plus tard « le cannibale », outre le maillot jaune, s’attribuait le vert du classement par points, le blanc du combiné, le grand prix de la montagne (les petits pois rouges n’existaient pas en ce temps-là), le prix de la combativité et le trophée par équipes ! A quelques heures d’intervalle, Merckx conquérait la planète vélo tandis qu’Armstrong, Aldrin et Collins effectuaient leurs premiers pas sur la lune.

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Me voici en haut du virage ! L’inclinaison de la pente m’impressionne même si les virages de la Cipale sont relativement peu relevés.

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De temps en temps, un coureur monte à hauteur des balustrades. Comment ne pas tomber ? comment ne pas toucher le ciment avec la pédale droite ? Mystère de la force centrifuge ! Heureux temps des compétitions de vitesse qu’anachroniquement, les deux concurrents entamaient par une séance de lenteur voire de surplace qui pouvait durer un temps indéterminé, sous l’œil gouailleur des gradins populaires saucissonnant..

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Je me retrouve en bas, sur la pelouse, juste au bord de la « côte d’azur », la bande de roulement de couleur bleu azur aménagée, en principe, tout le long du bord intérieur de la piste, ici seulement dans les virages.

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« Les coureurs du samedi » ont fière allure. Leur vitesse est si respectable qu’apeuré à travers le viseur de mon appareil photographique, je m’écarte de la corde. A cet instant, me revient le souvenir d’une arrivée de Tour de France dans l’ancien Parc des Princes, où à la sortie du virage, André Darrigade, en plein sprint, percuta un commissaire qui décéda des suites de l’accident.

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Trois lignes sont peintes sur la piste : à 20 centimètres du bord intérieur, une ligne jaune dite « ligne de mensuration » en principe, numérotée tous les dix mètres ; à 85 cm, une ligne rouge dite « ligne des sprinters » qui réglemente les dépassements ; enfin, à une distance inférieure au tiers de la largeur de la piste, une ligne bleue dite « ligne des stayers », nom donné aux coureurs d’épreuves de demi-fond derrière moto, une spécialité très spectaculaire tombée en désuétude.

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Les manches des courses à l’élimination se succèdent. Les plus jeunes de nos vétérans se « tirent la bourre », les plus anciens qui ont acquis la sagesse, se contentent de s’étirer les jambes, mais, tous ont des yeux pétillants d’enfants heureux avec leur jouet, la Cipale !
Un peu comme moi, gamin, lorsque je m’inventais dans ma cour, des étapes du Tour, ils imaginent des compétitions internationales. Ainsi, la semaine précédente, ils ont organisé un omnium France-Italie ; sur les onze pistards composant la formation transalpine, seulement quatre possédaient des origines dans le pays du « campionissimo » Fausto Coppi ! Les flonflons résonnèrent dans les haut-parleurs du stade comme au temps des kermesses héroïques, et une vibrante Marseillaise retentit même en l’honneur des vrais-vrais français victorieux !
L’un d’eux, se libérant de son survêtement, laisse apparaître un maillot mythique de mon enfance, le gris et orange de l’ACBB, Athlétique Club de Boulogne-Bilancourt, club amateur au passé prestigieux. Je me souviens que j’écarquillais les yeux lorsque l’un de ses sociétaires venait de la capitale, disputer une course locale dans ma Normandie natale !
Un autre me confie ses craintes qu’on brise son jouet dans un avenir proche. Certes, les tribunes sont classées monument historique … mais pas la piste qui se lézarde dangereusement.

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CipaleAnquetilblog

FRANCE - JACQUES ANQUETIL ET EDDY MERCKX

Devant la voracité des promoteurs, qu’adviendra-t-il de cette délicieuse vieille dame qui file cahin-caha vers ses cent quatorze printemps ? Elle aurait pu encore vous égrener un long chapelet de souvenirs, les Jeux Olympiques de 1900 et 1924, l’époque nostalgique où elle offrait sa pelouse à l’équipe de football du Cercle Athlétique de Paris qui terminait dernier de seconde division bon an mal an, sans jamais être relégué… Cet après-midi, ce sont les rugbymen du PUC qui la fouleront.
En sortant, dans les allées, je croise une superbe mariée dans sa longue robe blanche. Métaphore de la petite reine ? Elle a choisi le décor champêtre et suranné de cette bonne vieille Cipale pour les photos des jeunes époux.

Cipale2013blogLa piste inutilisable après sa rénovation en 2012

Les amoureux du cyclisme peuvent aussi consulter les billets suivants :
– Le Tour de France, Tours de mon enfance (9 juillet 2008)
– Les cols buissonniers en Pyrénées : le Menté et le Portet d’Aspet (3 avril 2008)
– La revancharde 2008 (24 juillet 2008)

Par ailleurs, j’ai évoqué un autre stade de légende :
– Le stade de Colombes (6 mai 2008)

Publié dans:Coups de coeur, Cyclisme, Ma Douce France |on 1 octobre, 2008 |6 Commentaires »

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